Passer discrètement la tête par le coin droit de l’écran - éclairage nocturne activé. Glisser l’avant de ma chaussure devant le wallpaper Saraswati (là où le paon se tient près de la déesse aux quatre bras), faire apparaître une main entre les icônes, tenter un second pas dans la barre grise « Que voulez-vous dire ? ». Ouf j’y suis. Resurgir dans le flux des publications. Défiler en talons entre les photos carrées, les hashtags et les hyperliens. Reprendre les réseaux laissés à l’abandon quelques semaines (non, quelques mois constate-je en scrollant sur la page aux boutons bleus). Pianoter du pouce droit sur le clavier tactile. L’inspiration vient, revient. En pleine nuit, entre 4h et 6h du matin. Je tapote des lettres et des mots sans m'arrêter. « Tout doux, ma chère. De la douceur chère Hélène Bulldozer ! » « Entendu cinq sur cinq Hélène coton », je reviens sur l'écran, c'est parti. En douceur.
Lire la suite“Ceci est un grand jeu de piste ! Joue-le !” Mon âme essaie de se frayer un chemin dans le labyrinthe de mon mental dramatico-rigido-flippé. Je me donnerais des baffes tellement je me trouve pathétique, me complaisant dans mon drame intérieur comme je sais si bien le faire.
Lire la suiteUn jour on sera très fortes. On ne pleurera plus. On ne rougira plus. On sera capables de répliquer. On se baladera la poitrine ouverte, gonflée de fierté face à la vie, prêtes à l'affronter, la dévorer, l'avaler. On n’aura plus peur de rien. On dormira toujours bien. Le cœur qui s’accélère avec le stress, on ne le sentira pas. Notre cœur ne tremblera pas. Ne tremblera plus.
Lire la suiteJe suis malheureuse quand mon ego ou mon mental s’emmêlent, créent des nœuds dans ma tête, formant une toile opaque devant mes yeux, déformant ma réalité. Mais en vrai, quand je décide de lever le voile, je ne peux pas faire autrement que réaliser que : MA VIE EST MAGIQUE. Je regarde en arrière les derniers jours et, si mon petit rikiki ego n’essaie pas d’être hypocrite, je ne peux que constater cette réalité : MA VIE EST MAGIQUE !!!
Lire la suiteÊtre Hélène, c'est avoir peur du vide. Avoir l'impression de n'être plus rien dans ces moments là. Plus de gros projet. Plus de projets. Plus rien. Ne pas se sentir entière par soi-même. Face au futur, c'est voir une montagne infranchissable, car il y a tout à reprendre.
Lire la suiteCela fait presque une semaine que j’ai présenté ma pièce. Je n’avais pas encore senti l’élan d'écrire dessus. Je me répétais pourtant : “Tu vas faire un live sur YouTube pour partager cet amour immense que tu as ressenti, ce challenge que tu t’es donné et que tu as mené à bien. Et tu l’intituleras « le monde n’attend qu’une chose : que tu prennes ta place » " mais je n’y arrivais pas. Avant, il fallait que je comprenne quelque chose. Perchée sur mon sommet, face au relief verdoyant, je pleure. Un gros nœud vient de se dénouer.
Lire la suiteVendredi soir, je me suis replongée avec émotions dans mon aventure à Écovillage de Pourgues. A l'invitation d'un ami qui souhaiterait voir émerger des projets similaires en Haute-Savoie, nous avons décidé d'organiser une projection du film "En liberté" de mon ami Alexandre Ferrini. Le film retrace la 1ère année de l'installation du village. Comme c'était fort de revoir le film, les ami.e.s, le projet !!! Ce qui est tellement bizarre c'est cette différence entre l'impression que tout ceci n'était qu'un grand rêve et la sensation très vive de mes émotions associées.
Lire la suiteNous avons peur et nous sommes prêts à nous cacher dans nos terriers, alors que le vivant continue de vivre, inlassablement. L'oiseau vole, la pluie tombe, le soleil se lève et se couche, les fourmis s'affairent dans leur fourmilière, les cerfs brament. La rivière continue de couler.
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