Notre scène est le théâtre du monde, la rue, et personne ne nous attend à part Nubia, la chargée de communication de La Fête du Théâtre. Personne n'est habitué à voir surgir deux acteurices entre les cygnes et le jet d'eau au loin. Personne ne nous attend. Ce n'est pas comme au théâtre.
Lire la suitePasser discrètement la tête par le coin droit de l’écran - éclairage nocturne activé. Glisser l’avant de ma chaussure devant le wallpaper Saraswati (là où le paon se tient près de la déesse aux quatre bras), faire apparaître une main entre les icônes, tenter un second pas dans la barre grise « Que voulez-vous dire ? ». Ouf j’y suis. Resurgir dans le flux des publications. Défiler en talons entre les photos carrées, les hashtags et les hyperliens. Reprendre les réseaux laissés à l’abandon quelques semaines (non, quelques mois constate-je en scrollant sur la page aux boutons bleus). Pianoter du pouce droit sur le clavier tactile. L’inspiration vient, revient. En pleine nuit, entre 4h et 6h du matin. Je tapote des lettres et des mots sans m'arrêter. « Tout doux, ma chère. De la douceur chère Hélène Bulldozer ! » « Entendu cinq sur cinq Hélène coton », je reviens sur l'écran, c'est parti. En douceur.
Lire la suite